Kaeru no Tamago...
... Carole DIDIER
L'Atelier / Boutique de Kaeru !
Qui se cache derrière Kaeru no Tamago,
et ce projet de voyage créatif,
que l’année 2020 a permis de concrétiser.
Carole Didier
Elle a orienté très tôt sa carrière vers le milieu artistique et surtout le dessin. À la fin de ses études, diplômée en arts graphiques, elle allie travail et passion, en réalisant les brochures de voyage pour un tour opérator spécialisé sur l’Asie. Et cela depuis maintenant plus de 20 ans.
C’est en 2014, que ne trouvant pas de colliers sautoir avec de petites poupées, qu’elle se lance à la découverte de l’argile polymère. Et ainsi, réaliser elle-même ses pendentifs. C’est de cette manière que l’aventure Kaeru voit le jour. Depuis, elle se perfectionne, cherche toujours de nouvelles techniques, de nouveaux effets ou textures. Allie et mélange, dans son travail, toutes son expérience artistique. Dessin, couleurs, graphisme, infographie et même couture, en passant par la photo. Toutes ces techniques mélangées, apportent de la richesse et de l’originalité à son travail.
2020, cette année mise « entre parenthèse », lui a permis d’avoir du temps pour réaliser ce projet, ouvrir sa boutique, faire son site web et pouvoir partager avec vous la poésie de ce voyage créatif.
Depuis octobre 2021, une exposition permanente a même été installée !
Pourquoi Kaeru ?
C’est l’histoire d’une petite « grenouille à grande bouche ». Car à force de raconter cette histoire, un ami s’est mis à l’appeler Gab (Grenouille à bouche). À partir de ce moment, Gab est devenu son pseudo officiel.
T’es qui, toi ? Et tu manges quoi, toi ?
La fameuse histoire d’une grenouille trop curieuse, mais très maligne… Un classique indémodable.
AUTEUR : Francine Vidal – ILLUSTRATEUR : Élodie Nouhen – ÉDITEUR : Didier Jeunesse
Le symbole de l’entreprise était donc évident, « la grenouille ». Ne restait plus qu’à chercher « le nom »… Mais, il n’est pas aisé d’en trouver un qui ne soit pas déjà utilisé. Avec grenouille en français la recherche a très vite tourné court, et même avec le nom en japonais, pas mal d’options été déjà prises. Mais, à force de recherches, le choix s’est imposé.
Vous aurez compris que Kaeru (蛙) en Japonais signifie grenouille et Tamago (卵) œuf.
Kaeru no Tamago signifie « l’œuf de la grenouille »
– Kaeru est un symbole d’hospitalité et du « revenir chez soi » au Japon. De ce fait, elle est devenue la protectrice des voyageurs dans ce pays.
– Tamago symbolise l’immaturité, quelque chose qui n’est pas encore achevé.
Ils représentent parfaitement, la créatrice, son entreprise et de ses réalisations en perpétuelles évolutions.
Voilà vous connaissez maintenant l’histoire de Carole et de Kaeru, mais pourquoi l’Asie ?
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Une passion pour l'Asie de longue date...
Entourée dans son enfance par de magnifiques objets venues d’Asie. Rapportés d’Indochine par un lointain aïeul. Elle a grandi entre les meubles et plateaux en acajous incrustés de nacre, les vases chinois en porcelaine, et les bouddhas sculptés dans l’ivoire. Mais de tous c’est objets, la poupée chinoise en porcelaine, habillée de soieries chamarrées était sa préférée. Bien entendu, pas le droit de toucher !
Bercée par l’univers « manga » et la Culture Japonaise, le Japon est devenu son pays de cœur. Que de contraste et de richesses dans ce petit bout d’île. Ou les gratte-ciels abritent des temples centenaires. Des femmes en yukata* et des jeunes filles en Goth Lolita** se croisent dans les rues animées. Ou encore, en passant un portail, avoir l’impression d’avoir remonté le temps en se retrouvant projeté à l’ère Edo. Le Japon c’est ça, le choc du traditionnel et de la démesure.
Aujourd’hui, Kaeru no Tamago partage avec vous ses créations de poupées et de bijoux inspirés d’Asie. En vous souhaitant un bon voyage et une belle (re)découverte.
* Yukata est un terme japonais désignant un léger kimono d’été porté à la fois par les hommes et par les femmes.
**Goth lolita, c’est une mode vestimentaire pour les jeunes japonaises. Habillées de noir ou de couleurs sombres. Vous en verrez à Tokyo les dimanches après-midi, sur le pont menant au temple Yoyogi du quartier d’Harajuku.
